L’art du bois à Bali : au cœur d’un savoir-faire ancestral à Mas
À quelques kilomètres d’Ubud, le village de Mas semble figé dans le temps. Ici, chaque maison, chaque atelier, chaque sourire raconte une histoire sculptée dans le bois. Ce petit coin paisible est le berceau de l’un des arts les plus précieux de l’île : la sculpture balinaise.
Mas : le village où le bois prend vie
Dès l’entrée du village, le ton est donné : des statues géantes bordent la route, des temples richement ornés s’élèvent entre les rizières, et le son régulier du ciseau sur le bois rythme la vie quotidienne. Mas n’est pas un simple village d’artisans, c’est une véritable école vivante de la tradition balinaise.
Ici, l’art est une affaire de famille, transmis de génération en génération. Les enfants apprennent à manier le ciseau presque en même temps qu’ils apprennent à marcher. Et chaque œuvre, qu’elle soit sacrée ou décorative, porte en elle une partie de l’âme de Bali.
Un art sacré, au service du spirituel
La majorité des sculptures réalisées à Mas sont profondément liées à la religion hindoue balinaise. Masque de Barong, divinités protectrices, dragons gardiens de temples… Ici, sculpter, c’est honorer les dieux, protéger les foyers, raconter des légendes.
Certaines oeuvres sont destinées aux cérémonies, d’autres ornent les temples ou les maisons familiales. Le bois devient alors un support de prière, une porte entre les mondes.
Une immersion possible pour les voyageurs curieux
De nombreux ateliers du village ouvrent aujourd’hui leurs portes aux visiteurs. Tu peux t’y arrêter pour observer les artisans à l’oeuvre, discuter avec eux, ou même participer à un atelier de sculpture pour apprendre les bases de cet art millénaire.
Pas besoin d’être artiste : l’idée est avant tout de vivre un moment de partage, d’éveil créatif et de connexion à une sculpture authentique.
En conclusion
Visiter Mas, c’est bien plus que découvrir une technique artistique. C’est entrer dans un monde où chaque copeau de bois a une âme, où l’art est sacré, et où les gestes d’hier se perpétuent avec passion.
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